FRANCOPHONIE par Maryse DEGALLAIX

Au moment d’écrire cet article, le Liban éclate dans les informations suite à ce terrible désastre causé par les explosions dans un entrepôt de produits chimiques, triste rappel de ceux de Toulouse, de Rouen, de Seveso.
Tellement grave dans ses destructions, alors que le Liban vivait (?) dans une situation déjà bien mauvaise.
Le Liban est un des pays francophones qui entretient avec la France des relations historiques de longue date. 40% de la population est francophone, le français y est parlé au quotidien et se trouve inscrit sur les panneaux routiers et sur les frontons des édifices publics. Cela m’avait bien étonnée lorsque j’y étais allée. Non seulement pour le découvrir mais aussi pour visiter les camps de réfugiés Palestiniens qui se succèdent du nord au sud de ce pays côtier, marqué autant par son archéologie que par sa capacité d’accueil forcément en danger aujourd’hui.
Les écrivains libanais, écrivant en français, apprécient ce qu’ils appellent le côté malléable de la langue française qui leur permet de traduire la poésie et les contours de l’esprit de la culture libanaise. Certains sont venus habiter en France et leurs textes sont dans les livres scolaires français.

Ainsi Amin Maalouf qui répond avec finesse :
Moitié Français, donc, et moitié Libanais ? Pas du tout ! L’identité ne se compartimente pas, elle ne se répartit ni par moitiés, ni par tiers, ni par plages cloisonnées. Je n’ai pas plusieurs identités, j’en ai une seule, faite de tous les éléments qui l’ont façonnée.

Et sans doute connaissez-vous le chanteur M (lisez bien aime !) il est le fils de Louis Chedid et donc le petit-fils de Andrée Chedid, très sensible poétesse.

Comme on se reconnaît dans son texte sur l’enfance… Cette grande dame nous invite à l’expression :